Les environs
Le chemin de Saint-Jacques
Venue d'Arles, la via Arelatensis est l'un des trois grands itinéraires empruntés par les pèlerins en route vers Saint-Jacques-de-Compostelle. Très fréquenté au moyen-âge, ce chemin traverse le Haut-Languedoc via Saint-Gervais-sur-Mare, Murat-sur-Vèbre, La Salvetat sur Agout, Anglès, Boissezon, Castres, Verdalle, Dourgne et Sorèze pour devenir, en passant sur le versant atlantique, la via Tolosane. De la vallée de l'Orb jusqu'au Sidobre, le chemin de Saint-Jacques permet aujourd'hui aux randonneurs de traverser le Parc en cheminant surle plateau de La Salvetat et de bénéficier d'une tradition d'accueil encore fortement présente aujourd'hui.
Cinquantenaire du barrage du lac du laouzas
L'année 2016 a été marquée par des animations exceptionnelles : joutes sétoises, régates, fête nationale de la pêche, enduro, fête de la nature et du gibier, fête occitane, chemin de Saint Jacques qui longe le lac, fête de la randonnée, fête de l’orpaillage, découvertes de la Nature et des techniques hydrauliques, les énergies renouvelables, représentations théâtrales, fête pour les enfants.
Une zone de moyenne montagne
Le Parc s'étend sur le contrefort le plus méridional du Massif Central, un territoire qui forge l'identité du Haut-Languedoc ; il marque ainsi l'extrémité d'une dorsale montagneuse qui court des Cévennes à la Montagne Noire en passant par les grands causses du Larzac. Avec une altitude moyenne comprise entre 400 et 900 mètres, le Parc se situe en moyenne montagne. Les monts du Somail (1035 m), de l'Espinouse (1148 m) et du Caroux(1091 m) dessinent une crête que suit la ligne de partage des eaux et délimitent ainsi des zones d'influences climatiques très nettement marquées. Bien exposés, les versants situés au sud-est de cette ligne bénéficient d'un climat méditerranéen tandis que l'influence atlantique reste prédominante à l'ouest.
Situé à proximité de Lacaune, le Pic de Montgrand (1267 m) est le point culminant du Parc.
Situé à proximité de Lacaune, le Pic de Montgrand (1267 m) est le point culminant du Parc.
La tourbière
Environ 170 tourbières, également appelées sagnes, ont été recensées dans le Parc, réparties dans les Monts de Lacaune, le Somail, l'Espinouse, le Caroux et autour d'Anglès. Situées dans une dépression ou en fond de vallon, ces zones humides se maintiennent à travers les âges et jouent un rôle essentiel dans le cycle de l'eau. Les tourbières constituent un milieu original et fragile, un véritable écosystème qui abrite de nombreuses espèces végétales et animales spécifiques : on y rencontre ainsi différentes sphaignes (mousses), quelques orchidées rares, une plante Carnivore -la drosera-, la linaigrette, la gentiane pneumonanthe, le pipit farlouse ou encore le lézard vivipare...
Les Monts de Lacaune
À Brassac, passé le vieux pont sur l'Agout, la route monte en sinuant jusqu'au col de la Bassine. C'est un pays vert, frais et vif, entre bois et prairies, qui s'ouvre progressivement au nord vers les Grands Causses. À 1259 mètres d'altitude, le Pic de Montalet offre une vue panoramique sur le Haut-Languedoc ; au loin, la Méditerranée et les Pyrénées... Dans la forêt de Mont Roucous, une source minérale naturelle est embouteillée sur place, tandis qu'à Lacaune s'affinent de précieux jambons ; la brebis de Lacaune est ici chez elle... Un pays de grand air où, chemin faisant, de Moulin-Mage à Murat-sur-Vèbre, le promeneur rencontre parfois de mystérieuses statues-menhirs...
Le plateau des lac
Landes à bruyères, à myrtilles ou à genêts... sur ces prairies d'altitude, proches des Monts du Somail et de l'Espinouse, plane parfois le circaète. Ici, entre vert et bleu, bocages, tourbières et forêts, les randonneurs reprennent l'antique route des pèlerins de Compostelle et cheminent entre La Salvetat et Anglès, de futaies austères en campagnes ouvertes... Situés au cœur du Parc, ces plateaux du Haut-Languedoc offrent aussi tous les plaisirs de l'eau... c'est un peu "la mer à la montagne" : lac du Laouzas, de La Raviège, des Saint-Peyres, sans oublier le site magnifique du Saut de Vésoles, où scintille, au loin, la Méditerranée...
Le partage des eaux
Dessinée par les crêtes des Monts de l'Espinouse et du Somail, la ligne de partage des eaux entre l'océan Atlantique et la mer Méditerranée traverse le Parc naturel régional du Haut-Languedoc, de Ceilhes-et-Rocozels à l'est jusqu'aux Cammazes à l'ouest. Renforcé par son affluent le Jaur, l'Orb dévale vers Béziers puis la mer Méditerranée, tandis qu'à l'ouest, le Thoré et l'Agout rejoignent le Tarn, puis le bassin de la Garonne et l'Atlantique. Situé sur la RN112, à mi-chemin entre Labastide-Rouairoux et Saint-Pons-de-Thomières, sur cette ligne où l'eau bascule mystérieusement vers l'Atlantique ou la Méditerranée, le col de la Fenille (480 mètres d'altitude) marque ainsi une frontière bioclimatique très lisible qui constitue un élément fort de l'identité du Haut-Languedoc.